TOMADO DEL FACEBOOK DE JAVIER RUIZ
“La progresiva desaparición de los tiempos (subjuntivo, pasado simple, imperfecto, formas compuestas de futuro, participio pasado, etc.) da lugar a un pensamiento en presente, limitado al momento, incapaz de proyecciones en el tiempo.
La generalización de la informalidad, la desaparición de las mayúsculas y de la puntuación son golpes mortales a la sutileza de la expresión.
Quitar la palabra “mademoiselle” no sólo es renunciar a la estética de una palabra, sino también promover la idea de que entre una niña y una mujer no hay nada.
Menos palabras y menos verbos conjugados significa menos capacidad para expresar emociones y menos posibilidades de desarrollar un pensamiento.
Los estudios han demostrado que parte de la violencia en la esfera pública y privada proviene directamente de la incapacidad de expresar las emociones con palabras.
Cuanto más pobre es el lenguaje, menos pensamiento existe.
No hay pensamiento crítico sin pensar. Y no hay pensamiento sin palabras.
¿Cómo construir un pensamiento hipotético-deductivo sin dominar el condicional? ¿Cómo imaginar el futuro sin conjugación en el futuro? ¿Cómo podemos entender una temporalidad, una sucesión de elementos en el tiempo, ya sea pasado o futuro, así como su duración relativa, sin un lenguaje que marque la diferencia entre lo que pudo haber sido, lo que fue, lo que fue, lo que pudo suceder? , y ¿qué será después de que haya pasado lo que podría pasar?
Si hoy se escuchara un grito de guerra, sería éste dirigido a padres y profesores: hagan que sus hijos, sus alumnos, sus alumnos hablen, lean y escriban.
Enseñar y practicar el idioma en sus más variadas formas, aunque parezca complicado, sobre todo si es complicado.
Porque en este esfuerzo está la libertad.
Quienes constantemente explican que es necesario simplificar la ortografía, purgar la lengua de sus "defectos", abolir géneros, tiempos, matices, todo lo que crea complejidad son los sepultureros de la mente humana. “
✍️Texto original post facebook de Hélèn Pereira
« La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.
La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.
Supprimer le mot «mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.
Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.
Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.
Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.
Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.
Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu?
Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants: faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.
Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée.
Parce que dans cet effort se trouve la liberté.
Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. «

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